A l’heure où les côtes de la Martinique se dessinent sur la ligne d’horizon, je ne peux m’empêcher de penser à ma femme et à mes enfants qui m’ont encore permis de réaliser un de mes rêves, un de plus, et auxquels je souhaite de ne jamais renoncer aux leurs.
Mes pensées vont aussi à mes parents qui m’ont offert dès le plus jeune âge ces récits des grands explorateurs qui m’ont donné le virus du voyage et des grands espaces; à mon père qui m’a transmis l’amour de la mer et qui en dépit de mes quarante ans m’observe toujours bienveillamment du coin de l’œil, à mes deux sœurs Claire et Denise qui m’ont toujours encouragé dans toutes mes entreprises ainsi que tous les membres de ma famille, à mon oncle Didier, le grand frère, le phare (à occultations j’en conviens), dont l’esprit et l’humour sont à jamais mes meilleurs remparts contre le risque de «devenir sérieux», à Tounet, le beau frère inuit, qui a toujours été là dans les grands événements de ma vie, les bons comme les moins bons, à mes amis, Bruno, Jean Pierre, Marcel, Lionel, Gilles, Marc avec lesquels j’aurais aimé partager le bonheur de cette traversée, Pierre, l’irremplaçable Pierre, dont la seule évocation lors de mes discussions avec Philippe aura suffit à faire remonter à la surface un flot de souvenirs de moments heureux et de délicieuse insouciance, compagnon de nos premières croisières en Corse, Sardaigne, Baléares et Irlande, au même titre que Bertrand, Zaza et Ben (où es-tu Ben, tu nous manques, si tu lis ces lignes appelles nous ?) sans lesquels nous n’aurions pas eu l’audace d’entreprendre un tel périple, Olivier du Sailor’s Daily Telegraph, dont les éditos nous ont régalés chaque jour, à Lilian pour ses petits plats sous-vide dont nous sommes devenus totalement accros, à Martine pour son soutien tactique et moral et bien sûr à mes compagnons de galère, Philippe, mon Room Mate de la cabine arrière, et Naji, le pacha, dont la gentillesse et la bonne humeur ont fait de cette expérience de vie à trois un voyage dans le voyage et m’ont permis de réaliser mon rêve dans les meilleures conditions imaginables.
Enfin, un grand merci à nos sponsors : Corona, Nespresso et Pull In sans lesquels l’aventure tournait au naufrage. Special thanks to : Richard T Shannon, the kind Captain of the Sea Cloud.
A tous ces proches, je souhaite que le meilleur de cette traversée soit le pire de leurs aventures à venir. Vivez fort.
Mille mercis, fair winds !
P.S. : Dites Philippe et Naji, c’est vrai que les pingouins ont le bec rouge au Cap Horn ? …
Michel
hey kinders
hoe gaat het met jullie?
groetjes de oppas uit amsterdam!!
(weten jullie nog??) Saartje
Rédigé par : Sarah Piening | 24 avril 2008 à 21:17