En attendant les dernières pièces en provenance de la métropole, nous tentons de bien occuper nos journées.
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Joachim, le père de Lara, passe ses journées à former l’ensemble des bambins du ponton 3 à la pêche dans le port. Les spécimens qu’il remonte à la surface ne sont pas toujours clairement identifiables et semblent plutôt sortir des abysses que des récifs Martiniquais. Ils ont des sales gueules, des gros yeux comme des sous-tasses et des formes étranges, des Ovnis de mer quoi ! N’empêche que l’activité occupe les jeunes.
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On a été présenté à Christian, le père de deux enfants du gang ponton 3. Sa famille habite la Martinique depuis plusieurs générations (béqué) et il habite un beau domaine ou ses ancêtres cultivaient la canne à sucre. La canne a disparu il y a déjà longtemps. Les mêmes terres sont depuis occupées par un troupeau de plus de 400 bœufs et 4 taureaux. Il nous invite chez lui pour un barbec avec Joachim et Angela le dimanche midi. La maison style coloniale a été dévastée par le cyclone de cet été. Depuis il l’a reconstruit en respectant son époque.
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Après avoir dévorer les ribs et les pommes de terre grillées au feu de bois, il nous amène à bord du pick-up inspecter le troupeau. On parcourt les quelques hectares à la recherche de ses animaux blancs aux longues oreilles. Ils sont très curieux et nous observent avec des gros yeux comme si nous débarquons d’une autre planète. Les bœufs sont originaires de l’Inde et on pourrait se croire non loin des rizières, loin de la pollution de Bombay.
Juste avant de retourner à la ferme, nous découvrons une pauvre bête enfoncée dans la boue qui entoure la mare, le point d’eau destiné aux animaux.
Les enfants réclament un sauvetage immédiat de la victime et il faut donc chercher une corde afin de la tirer de là. Elle est épuisée, mais le bolide en acier la libère sans problème. Au lieu d’être reconnaissante elle fonce sur Christian qui doit se cacher derrière la voiture afin d’éviter de se faire prendre sur les cornes comme un toréador. (maintenant je comprends mieux l’expression : Oh la vache !)
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Les enfants sont très fiers de leur action et ils auront mis au courant tout le ponton 3 en très peu de temps.
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Ce lundi matin il est temps d’attaquer le nettoyage à la javel du bateau.
Depuis que Ratatouille a été éliminé, nous devons effacer toute trace de son passage à bord. C’est le grand ménage du printemps. Notre voisin de ponton Mamayamba ne comprend pas vraiment notre acharnement. Il regarde, un verre de Planteur à la main, le défilé de sacs poubelles remplies de denrées abîmées par notre intrus, la quantité de linge qu’on étend et nos visages marqués par la javel. Je termine même à quatre pattes aux cotons tiges. Alayat est comme neuf, prêt au départ. Les pièces pour le propulseur ne sont toujours pas là en espérant qu’elles arrivent avant le premier mai. On doit récupérer Sandra et son ami à Canouan dans quelques jours à une centaine de miles au sud.
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Voilà Fred avec le colis tant attendu et sa caisse d’outils. Nous pourrons enfin partir !
Il est trop tard pour traverser vers Sainte Lucie, mais nous passons l’après midi au mouillage de Sainte Anne ou les enfants font encore de l’Open Bic.
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Le grand beau temps est de retour. Nils peut enfin se remettre à la pêche et les deux cannes, munies de nouveaux rapalas se déroulent à la recherche de la prise miracle. On remonte une belle bête à quelques miles de Rodney bay. Quand elle s’approche de la jupe c’est la désolation. Il s’agit d’un grand barracuda. Bien qu’on soit dans la zone ou la ciguatera ne soit plus une menace, on se méfie. Les espèces de grandes tailles peuvent voyager et il n’est pas dit que celui-ci ne vient pas de la Dominique ou la contamination est la plus importante. Le barracuda se nourrit essentiellement de poissons vivants dans les coraux et il faut donc se méfier. On le montrera à un pêcheur local, peut être qu’il a l’astuce pour savoir si notre prise est consommable.
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Nous laissons Marigot Bay à notre bâbord et continuons notre route vers les Pitons. Au pied de cet ancien volcan se trouvent plusieurs mouillages et nous choisissons celui devant Harmony Restaurant. On prend contact par VHF avec Benny, le propriétaire des lieux. Il envoie son fils pour nous aider car il faut envoyer un bout à terre afin de rester face à la houle. Des gamins locaux se jettent aussitôt à l’eau pour fixer le bout autour du tronc d’un des cocotiers qui bordent la plage. Ce service leur permet de gagner un peu d’argent auprès des plaisanciers. Les défilés habituels de marchants ambulants reprennent. Ils sont moins agressifs qu’à Marigot et on se procure ainsi quelques fruits locaux.
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Harmony « is the place to be » selon le guide de Chris Doyle. Benny organise la surveillance du bateau pendant qu’on dîne chez lui. Alayat se trouve qu’à quelques coups de brasse du rivage et une visite nocturne n’est pas prévue au programme. La salle du restaurant est en pleins travaux, mais Benny nous accueille chez lui un peu plus haut sur la colline. Benny met toute sa petite famille au service. Pendant que son fils garde le bateau, ses filles assurent le service et sa femme est derrière les fourneaux. Le repas est simple, mais savoureux, préparé avec des produits locaux et beaucoup de gentillesse. Heureusement qu’il y a des gens comme eux pour permettre aux plaisanciers de faire escale sur cette île dont la réputation n’est pas toujours bonne.
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Nous contournons la pointe extrême de Saint Vincent. Les deux moulinets s’emballent à toute vitesse. Chacun prend sa place dans l’instant qui suit. Je remonte au vent afin de réduire l’allure du bateau. Naji s’empare de la première canne pendant qu’un des enfants remonte l’autre ligne. Un très gros poisson saute au bout de la première ligne hors de l’eau, montrant sa petite voile. Les enfants crient en cœur : « C’est un espadon voilier! » Pendant que Romain mouline pour ramener le rapala, sa ligne se tend, signe qu’il a également une prise. La canne de Naji retrouve sa légèreté, il a perdu la bête. Reste la canne à bâbord. On enroule le génois et je démarre le moteur. Il faut encercler la proie car elle se débat. Au bout d’une demie heure et plusieurs tours sur nous même, l’espadon nage à quelques centimètres parallèles au bateau. Comment on monte un monstre pareil à bord ? Naji s’empare de notre crochet et tente de le sortir un peu de l’eau afin de planter l’arme sous ses ouïes. L’espadon refait un saut, frôlant les pieds de Loïc, arrachant un peu de peinture bleue de la jupe. En tournant sur lui-même il coupe le fil de pêche avec son rostre avant de replonger libre, emportant le crochet et le rapala avec lui vers les fonds.
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Silence… Puis c’est la désolation totale ! Notre repas pour les prochaines semaines vient de nous échapper sous les mains. Après avoir surmonté les premières émotions de la défaite, on refait le match. Et si on avait… et imagine que… Les scénarios défilent pour enfin tirer une conclusion. On aurait eu beaucoup de mal à le monter à bord et non sans danger. Armé de son rostre redoutable il aurait pu blesser quelqu’un. Il faut revoir notre équipement de pêche et attaquer les gros moyens.
On se rend donc au magasin de pêche local à Bequia. On investit en premier dans un crochet beaucoup plus long, solide et de taille supérieur. Il me fait penser à mes cours de natation dans le lac glacial de Abcoude, le village ou j’ai passé ma petite enfance. La monitrice, une espèce de sorcière, tenait notre tête hors de l’eau à l’aide de cette espèce de gros crochet qu’elle calait derrière la nuque. La température de l’eau ne permettait pas d’y rester longtemps et on avait hâte de remonter l’escalier en bois, rendu glissant par les algues et autres mollusques, pour se réfugier dans le cabanon à peine chauffé.
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Bref, la nouvelle gaffe à la main, le sachet plein de nouveautés mordantes, nous remontons à bord pour retourner sur le lieu du festin de la veille. Nous sommes pleins de bon espoir, hyper motivés et sur de notre coup. Nous faisons une jolie boucle dans la passe entre Saint Vincent et Bequia, mais nous ne ferons pas de pirouette aujourd’hui, preuve d’une prise quelconque.
Cap donc vers Mustique sans poisson, mais avec un beau mouillage et un bon repas au Firefly à la clef.
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Atterrissage prévu dans l’après midi pour Sandra et Michaël. Ils ont pu bénéficier d’une balade touristique en avion en venant de la Barbade. Ils ont fait escale successivement à Saint Vincent, Mustique et Union avant d’atterrir finalement à Canouan après avoir survolé les différents lagons de l’archipel. Ils sont lessivés par le voyage mais je suis très contente qu’elle ait pu venir nous voir.
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Première escale aux Tobago Cays. L’état du ciel ne permet pas de faire ressortir la couleur des fonds dans toute sa splendeur, mais nos invités sont ravis. On retrouve Grikypac et donc Remi, Jean Louis et Ingrid en lisière du lagon non loin du cata Meteore, leurs copains.
Les retrouvailles se fêtent dans les règles de l’art et nous faisons connaissance avec Bea et Pierre. Grillades de poissons sur la plage et gigot d’agneau bio de sept heures. Les trente kilos de viandes que Naji a ramené avec lui fin Mars sont particulièrement appréciés par les amis qui ne mangent plus que du poisson depuis quelques mois. Même Ingrid mange pour la première fois de sa vie de l’agneau.
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On nous apprend que nous partageons notre piscine géante avec plusieurs requins marteaux, tigres et nurses. Je m’étais baignée proche du rif et je n’en ai pas rencontré, contrairement à Michaël qui se trouve face à face avec l’un d’entre eux. Il n’a pas tellement apprécié la rencontre mais a su garder son sang froid. Pierre a eu la visite de la cousine dans la soirée autour de son cata. Depuis, je ne suis pas particulièrement rassurée. Je préfère les tortues qui « broutent » dans les algues non loin de la plage.
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Nous laissons la petite bande de fêtards au mouillage, on les retrouvera d’ici quelques jours. Leurs ancres font partie du récif maintenant. Il ne faut surtout pas déranger les petits habitants qui apprécient ce nouvel abri.
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On fête l’anniversaire de Nils à PSV. Il reçoit sa propre canne à pêche, leurres et flotteurs inclus. Il est aux anges ! Il couve sa boîte de pêche comme une mère poule et se lève à l’aube pour lancer sa ligne depuis le bateau. On fait escale à Sandy island au large de Carriacou pour une partie de beachball, snorkling et de pêche avant de jeter l’ancre à Tyrell bay, au sud de l’île. On se rend au ponton du « yachtclub ». Les voiliers, calés dans les bers, ont connus des jours meilleurs. Rongés par l’osmose, le sel et le temps, on a du mal à croire qu’ils navigueront encore un jour. Il n’y a pas beaucoup d’activités et le terrain ressemble à une décharge. Un clubhouse abrite une minuscule boutique vendant des tee-shirts et quelques boîtes de conserves, ainsi qu’un restaurant. On tient à notre santé donc on n’y mangera pas.
Notre petite balade vers le sommet de la colline donne une vue superbe sur les îlots inhabités au sud de Carriacou. L’état de la mer et la force du vent ne nous permettent pas d’atteindre le seul et unique mouillage. Nous essayerons d’y retourner en descendant vers Grenada.
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Salt Whisle Bay à Mayreau abrite une très belle plage en forme de croissant, bordée de palmiers. Il y a nettement moins de monde que la dernière fois et nous mouillons par à peine trois mètres de fond au milieu de la baie. Le scénario est toujours identique, baignade, promenade et far niente, mais on ne s’en lasse toujours pas.
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Avant de déposer nos invités à Canouan, nous voulons leur montrer Mustique et faire un pic nique sur la plage de Macaroni Beach. Salade, sandwichs et fruits de la passion sont au menu, beaucoup trop léger aux yeux de Nils qui réclame son plat de résistance. Son appétit est toujours aussi grand, il se rattrapera ce soir. Sandra et Mickaël nous invitent au resto pour fêter la dernière soirée à bord, car l’heure du départ approche.
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Réveil tôt pour ramener nos invités à l’aéroport de Canouan. En route nous lançons évidement les cannes et nous remontons notre premier wahoo entier de la saison. , car l’autre jour nous avions également une belle prise, mais la suite était moins glorieuse. La canne se pliait majestueusement et Naji sentait que la bête tirait. La pression s’est diminuée d’un coup laissant supposer la perte de notre poisson. Au bout du fil se trouve plus que la tête du pauvre Wahoo avec une empreinte de trois jolies dents. Nous avions croisés très probablement le chemin d’un cousin du fameux Jaws (Les dents de la mer version française). Sa vie a été déchirée entre nous et le requin de passage.
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Nous retrouvons Grikypac et même Meteore au même endroit que la semaine dernière. Ils n’ont pas bougé d’un mètre. Ils font partie du décor des Tobago Cays maintenant et figureront certainement dans la prochaine édition du guide de Doyle. Les plaisanciers qui s’approchent un peu trop prêt d’eux sont sommés de dégager vers l’autre coté de la baie, la partie pour les non résidents. Un écosystème s’est installé autour de la chaîne et l’ancre de Grikypac.
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L’eau turquoise forme le bassin idéal pour de multiples baignades et autres sports nautiques plus ou moins autorisés…
Je reste proche du bateau ou du rivage afin de minimiser les risques de me faire mordre par les fameux prédateurs qui ont pris possession du récif. Jean Louis, Pierre et les apprentis croisent leur chemin, chaque fois qu’ils partent en exploration mais ne semblent pas effrayés pour autant.
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Les enfants en compagnie de Remi se sont installés sur l’îlot Baradale. Ils ont construit une cabane à l’aide de branches de palmiers. Naji et Jean Louis sont contents du résultat et commencent à organiser l’installation d’un bar et d’un resto de plage, les dollars EC pleins les yeux. Mais le far niente est contagieux, donc on reste assis sur le sable lisant un livre ou jouant au scrabble. La fièvre d’immobilisme prend des proportions telles qu’on se fait même livrer les fruits et légumes, bouteilles de gaz pleines et poissons frais au pied du bateau afin de ne plus bouger du tout. L’état de Grikypac nous a tous affecté. Pierre et Bea qui avaient l’habitude de rester que deux trois jours au même endroit. Tubi avec Isabelle, Jean et leur fille Périne ont rejoint la petite troupe pour s’immobiliser plusieurs jours et nous avons également du mal à lever l’ancre.
Nous voulons visiter Grenada avant de remonter en Martinique et on décide donc d’évacuer les lieux demain.
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Pour fêter le départ dignement, Naji improvise une soirée libanaise à bord d’Alayat. Il s’arrange avec Tulla, notre copain boatboy, pour l’appro des ingrédients indispensables. Un coup de fil à la mama pour affiner la recette du Rouz et une bonne dose d’enthousiasme de la part du chef en font un repas mémorable.
La soirée sous le signe de l’amitié sur l’eau restera un souvenir et on dédie le plat de Rouz à Jean Louis qui s’appellera désormais Poulet Grikypac.
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Un dernier café à bord, un échange de coordonnées et chacun reprend sa route. Tubi est le premier à partir en direction de Mayreau. Meteore lève l’ancre pour se rendre à Union, puis nous remontons notre mouillage. Direction Union, Clifton, pour y faire quelques courses et jeter nos propres et les poubelles fraîchement récoltées auprès des autres. Ça fait partie de la solidarité sur l’eau également. Ce n’est qu’un au revoir. On se reverra certainement bientôt.
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Après une nuit à Carriacou, en route pour Grenada. On arrive tard dans l’après midi au Phare Bleu. Cette petite marina ouverte il y a seulement quelques semaines se situe au fond d’une anse sur la cote sud. Il ne fait pas très beau et la visibilité n’est pas terrible. Le chenal balisé ne figure pas sur les cartes, mais le guide Doyle donne plus de précisions. En cherchant un peu et avec l’aide des yeux des petits moussaillons, on trouve notre chemin entre les balises rouges et vertes qui marquent le chenal d’accès. Nous sommes accueillis par les proprios et nous glissons Alayat le long du quai. De l’autre coté du ponton se trouve un très vieux bateau feu suédois restauré et transformé en capitainerie, restaurant et salon. Je tombe immédiatement amoureuse de ce navire plein de charme. C’est une idée géniale, audacieuse et très originale.
Le phare date des années 1880, mais ça fait plus d’un demi siècle qu’il ne fonctionne plus en tant que tel. Heureusement qu’il y a des gens passionnés qui se lancent la restauration de ce genre de « monuments ». Le résultat est plus que réussit. Dans la baie flotte un bateau rouge vif avec un phare bleu tout droit sortie d’un conte suédois. Les enfants ont pris l’amer d’assaut et scrutent l’horizon à l’aide des jumelles depuis le sommet. Ils s’inventent des histoires et font fonctionner le phare à l’aide de leur lampe torche dès la nuit tombée. Ils font l’inventaire des navires qui passent au large et rapportent leurs observations sur un journal de bord.
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La marina est quasi déserte. Seul un couple d’Hollandais attend l’hivernage de leur voilier. Le phare, comme la piscine, deviennent la propriété et terrain de jeux des enfants pendant que Naji et moi bouquinent et profitent du calme. Le restaurant du phare est remarquable et les gens ici sont très sympas.
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Lena nous avait parlé de la chocolaterie qui se trouve dans le nord de l’île. On loue donc une voiture pour s’y rendre en passant par les routes qui longent la cote au vent. Ivan a causé de gros dégâts lors de son passage en 2004. Les cimes des arbres ont craqués comme des allumettes sous la puissance du vent et une grande partie de la forêt tropicale a ainsi disparu.
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La chocolaterie ne ressemble pas du tout à celle de Willy Wonka. Une vieille camionnette est stationnée devant une maison bleue, portant le même dessin que celui qui a été peint sur la façade de la chocolaterie. Un type en caleçon sort au bout de quelques minutes de l’habitation. Il semble mal réveillé et n’a pas les traits d’un homme originaire de l’île. L’américain nous montre son usine en quelques minutes. Quelques machines de l’an 0 ronronnent, mais fabriquent donc des tablettes de chocolat, et oui biologiques.
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L’intérieur de l’île est verdoyant et comprend de nombreuses cascades. Nous visitons les Concord Falls. Ce ne sont pas les plus jolies, mais la chaleur nous retient d’une promenade pédestres jusqu’aux chutes plus spectaculaires. Nous ne sommes pas de bons ‘hikers’, mais le bassin de l’eau douce qu’offre notre chute convient parfaitement aux enfants. Après ce rafraîchissement nous découvrons la ville de Saint Georges. Je ne sais pas si la vieille ville a souffert de la puissance de Ivan ou plutôt des récents troubles politiques, toujours est il que seuls les clochers de plusieurs églises ont résisté à la violence. Dénudés, ils dépassent les toitures et maisons multicolores de cette ville qui semble se reconstruire petit à petit.
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Voilà que Alayat a atteint la latitude 11°58, nous n’irons pas plus au sud cette fois ci.
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