EXTRAIT D UNE BALLADE EN MER LA JOURNEE D
Capt’ain Naji sur son mat perché
Avec son coeur qui n’a pas lâché
Devait y aller
pour réparer,
La drisse qui nous a gonflé
Après une danse
Dans tous les sens
Décida de guetter à l’horizon
La sirène avec de gros...
Et voila reparti
bien gonflé le SPI
Pour une grosse partie de la nuit
Saturday night fever, le thème de notre soirée
Le dernier samedi comme la fin de l’été
Philippe passait du cockpit à la table de mixage
Comme un David Guetta avec différence d’âge
Michel décida de danser
sur une piste bien mouillée
Même pas la pluie pouvait l 'arrêter
Et voila que le téléphone se mit à sonner
Martine, Lilian ou Marianne voulait nous parler
Le rapport de notre QG,
derrière le combiné
Martine qui suit en direct la soirée arrosée
Pour finir cette journée,
les quarts se sont organisés
Et voila c’est reparti, pour une nouvelle nuit bien animée.
Dimanche 2 décembre, Bourgogne 11H40. Je viens sur le site pour prendre des nouvelles. Je m'aperçois qu'il n'y a que la capitaine de sérieux sur ce bateau qui se démène pour avancer jusqu'à la ligne d'arrivée. Ah oui, j'imagine bien Philippe en train de mixer, un oeil sur la boussole et l'autre sur le shaker...Quant à Michel, que dire de plus que le démon de la danse l'habite depuis son plus jeune âge. C'est sans doute ce qui a séduit Marianne ce qui, en tant que frère de cette dernière, me rendre dubitatif.En effet, ce garçon présente toutes les caractèristiques du démon : Brun ténébreux, peau bronzée toute l'année, dur de la feuille quand ça l'arrange, PDG un jour, navigateur un autre...Non, vraiment qui es-tu mon beau frère ? J'ai souvenir d'un étudiant fantasque la nuit avec ses copains de promo ; étant chargé de m'occuper de ses réveils du dimanche afin que ce dernier parvienne à la maison familiale à une heure normale, lavé et l'haleine rafraichie, mon combat durant toutes ces années, a été difficile. Vous qui avez des enfants en âge de faire des études, nous vous déconseillons l'Ecole de Commerce de Dijon, avec 2 spécimens sur ce bateau, vous avez la preuve du peu de sérieux de cette formation...
Pour ma part, c'est le week end du rangement, préparation des TVA, courrier de relance aux locataires qui ne payent pas bref un dimanche sous la pluie avec, pour réconfort, une bonne choucroute à midi.
Je vous imagine sous le soleil chaud en train de fendre l'eau sur votre voilier.Je commence à croire à une arrivée sans encombre (heureusement qu'il y a un vrai capitaine quand même).
Nous vous embrassons bien fort en vous souhaitant beaucoup de courage pour la fin de cette traversée fantastique.Léon, Albert et Isabelle se joignent à moi pour vous souhaitez une bonne fin de traversée.
Petit message personnel à Mitch et Maia, Albert vient de décider de son futur, il sera policier et livreur de pizza à moto (merci à vous, j'ai du boulot pour le faire changer d'avis maintenant).
Philippe, je descends à Aix pour le boulot le samedi 15 décembre donc si tu es rentré chez toi, je passerai vous saluer.
Amusez vous bien et rentrez en pleine forme.Tounet
Rédigé par : François KERN | 02 décembre 2007 à 12:01
De Sauveur à Naji
De poète à poète
Le corbeau sur un arbre était perché
A ne rien faire de toute la journée.
Un lapin voyant ainsi le corbeau,
L'interpelle et lui dit aussitôt:
Moi aussi,comme toi puis je m'asseoir
Et ne rien foutre du matin jusqu'au soir ?
Le corbeau lui répond de sa branche:
Bien sûr,ami à la queue blanche,
Je ne vois pas ce qui pourrait t'empêcher le repos.
Blanc lapin s'assoit alors par terre,
Et sous l'arbre reste à ne rien faire,
Tant et si bien qu'un renard affamé,
Voyant ainsi le lapin somnoler,
S'approchant du rongeur en silence
D'une bouchée en fait sa pitance.
Moralité:
Pour rester assis à ne rien branler,
Il vaut mieux être très haut placé.
Rédigé par : sauveur d'urso | 02 décembre 2007 à 13:01
moi les chaussettes et les bas résilles sur les bateaux je n'y comprends rien, en revanche si j'ai bien compris Olivier vous demande de faire demi tour pour les récupérer. Si j'étais vous, vu le chemin déjà parcouru, je continuerais tout droit!!!
Comme quoi il faut se méfier des professionnels!
Allez, courage vous y êtes presque
on pense à vous
Bruno
Rédigé par : bruno | 02 décembre 2007 à 18:59
soustif à l'air, bas résille par dessus la jambe...ça a commencé comme une croisière gastronomique mais j'ai bien l'impression que ça se termine en cabaret flottant !
Courage, amis marins, les lupanars des Antilles ne sont plus loin maintenant...
Rédigé par : jean-françois | 02 décembre 2007 à 19:06
... et bien je vois que je ne suis pas le dernier à laisser des commentaires ici.. en voici un :
Dans le roman que j'avais essayé d'écrire il y a quelques années et dont le souvenir de la lente et laborieuse création me rappel (après avoir lu votre dernier bulletin) ce que j'imagine être l'arrière train (!) un poil lourd et dandinant de votre bateau au soleil couchant sous la molle brise des Alizées (tient ! encore une chanteuse que tes amis doivent apprécier, philippe, (mon frère))... bref dans ce bouquin, plutôt dans la gloire de ces débuts qui n'eurent jamais de fin (et maintenant on m'a piqué mon ordinateur dans lequel il était), j'avais eu le snobisme de mettre une citation de début de roman. Cette citation, de moi (forcément) c'était : "Au luxe de l'ennui ; il donne des idées" :
J'essaye de m'imaginer à quoi vos cervelles de héros marins doivent bien pouvoir réfléchir, coincées qu'elles sont, ici, depuis des semaines, sans l'ombre d'une distraction nouvelle en vue comme par exemple (mais ça c'est moi qui projette) une belle gonzesse qui se tortille dans un slim Dolce & Gabana, une table de resto avec une nappe blanche et des couverts en argent et des flutes à champagne prêtes à être levées, une paire de godasse en cuir (neuves, la marque que tu préfères) et des chaussettes bien propres, au sortir d'un bain moussant parfumé au Guerlain et dans lequel ta meuf (femme) à laissé traîner sa main droite par inadvertence... et même, un Mac Do, une station Totale, une BNP, un poster de Zidane dans bar du port de Marseille ....
Bon, ben... courage... !
Rédigé par : Bertrand | 03 décembre 2007 à 19:29