Nous sommes fin Juillet et j’ai trouvé un endroit idyllique pour reprendre le récit de notre parcours.
L’ile d’Ischia est colorée et nous avons pu trouver une place dans le port pour y faire nos courses. Le port est complètement enclavé et il y faisait une chaleur étouffante. La mozza et le fiorri di latte valent toutefois le détour. Dans l’après midi nous visitons plusieurs criques, mais les eaux sont trop profondes pour y passer la nuit en sécurité.
Le lendemain nous partons vers Capri. En route, nous croisons plusieurs bancs de thon, ou autre poisson appétissant, mais ils ne veulent toujours pas mordre notre guirlande décorée de sardines, crevettes et poulpes en plastique. C’est amusant de les voir sauter avec leurs corps argentés pendant leur festin culinaire.
L’ile de Capri est effectivement un bijou. Les italiens l’appellent la perle de l’Italie. Sa beauté est étudié jusqu’au dernier détail. Rien dans l’architecture ne doit déranger la réputation de l’ile. Sa forme fait penser aux Pitons sur l’ile de Sainte Lucie. Entre les deux sommets se trouve Capri sur la crête. Nous espérons en vain de trouver une place dans la marina. Pour la première fois ils ne sont pas vraiment aimables. Dans la seule calanque de l’ile, à l’abri de la houle, on se fait chasser par un des supers yachts, qui croit posséder non seulement le monde, mais également être maître sur l’eau. Nous estimons que Capri c’est fini pour aujourd’hui.
Puisqu’il n’est pas envisageable de laisser notre maison flottante seule au mouillage pour aller visiter l’ile, nous pensons trouver la solution en cherchant un port sûr pour le bateau. Nous pourrons y prendre une navette pour Capri. J’avais repéré le port d’Amalfi dans notre pilot et ça sera donc notre point de chute pour les deux prochains jours.
Le placeur, « l’ormeggio » est adorable et nous installe comme des rois. Sur le quai, entre les filets de pêche, les « locals » ont installé des bacs à fleurs, rempli de basilic, origano et divers plantes aromatiques. Ils sont arrosés et soignés par les « habitants » du quai et ça donne un aspect très convivial et authentique. Amalfi est une ville touristique et molto bello, mais surtout connu par les italiens. Les touristes et les autochtones se mélangent de façon harmonieuse et nous mangeons dans une trattoria perdue dans une des ruelles de la vieille ville. Les gens sont extrêmement sympathiques et professionnels, c’est un vrai plaisir.
Nous mettons pour la première fois un réveil et prenons la navette rapide qui nous mène à Capri. Sur le port de l’arrivée, nous nous laissons convaincre d’embarquer sur un petit bateau de promenade, qui doit nous amener de l’autre coté de l’ile ou se trouve marina Picolo avec une plage molto sympatica comme nous dit notre guide. Nous passons par des grottes, arches naturelles et autres curiosités avant d’accoster au ponton d’une paillotte munie de chaises longues et parasols. Les enfants s’amusent en sautant des rochers et Naji et moi essaient de ne pas attraper de coup de soleil.
Un bus nous ramène ensuite au village, perché au sommet de l’ile. La jet-set n’est pas là. Pendant qu’il fait jour, elle passe des heures sur leurs palaces flottants ou dans leurs villas entourés de Bougainville avec vue sur les différentes baies de l’ile. Le beau monde sort le soir de sa cachette pour se rendre dans les boutiques de luxe afin d’y récupérer un souvenir sous le nom de Prada ou Gucci. Nous faisons la queue, comme au ski, pour descendre en funiculaire jusqu’au port. Donc, Capri ce n’est pas fini, mais je crois que ça plait surtout à un publique huppé et aux paparazzis italiens. Ça doit être un endroit merveilleux hors saison, un peu comme Saint-Tropez.
Le lendemain, nous continuons notre descente le long de la côte Amalfitaine pour y passer la journée et la nuit dans un joli mouillage près de Cetara. Puis le vent nous amène à Agropoli. La nuit y est extrêmement inconfortable et nous jurons que la prochaine fois, soit on met une deuxième ancre à l’arrière ou bien nous rentrons au port. Nous repartons donc avec des courbatures et de petits yeux le lendemain. Nous continuons notre route toujours plus au sud et après une tentative de trouver une place au port d’Acciarola nous accostons entre les pêcheurs locaux dans le port de Camerota. Une fois de plus nous sommes agréablement surpris par la gentillesse de la population. Il faut faire le plein de mozza et co, puis nous mettons cap vers une crique de rêve non loin de là.
L’endroit en forme de fer à cheval doit nous protéger de la houle, responsable de notre nuit difficile il y a deux jours. Nous accepterons éventuellement quelques désagréments, vue la qualité du site. Les enfants sortent le kayak pour explorer les abords des falaises et nous sommes animés par les allers et venues des bateaux. Notre place devrait parfaitement convenir pour y passer la nuit. Je vous parlerai à chaque fois de l’équipage. Les moussaillons deviennent de plus en plus professionnels et ils impressionnent les gens sur les quais dans les manœuvres d’accostage. Chacun a son rôle et l’assume jusqu’au bout…Naji se dévoue toujours autant en cuisine ce qui rend mon séjour extrêmement agréable et je crois que quelques une entre vous mesdames devraient offrir un tablier de cuisine à monsieur. Je vous assure, je suis reine à bord. Et un peu capitaine quand même. C’est mon passé qui veut ça.
Je laisse ma place maintenant aux enfants qui me réclament le clavier afin d’y taper quelques mots. Je vous donnerai des nouvelles dans quelques jours des iles Eoliennes.
Loïc : Voila depuis quelques jours que j’ai commencé mon expédition en bateau. Nous voila dans une baie à côté de camerota. J’ai bien aimé les grottes et l’Italie et je me baigne tous les jours et je joue au lego. Au revoir !!!
Romain : Bonjour à tous nous voilà a Camerota après un long voyage. J’ai bien aimé la cote amalfitaine. L’eau est bien chaude et je nage ou je fais du kayak .A BIENTOT !!!!!
Nils : bonjour à tous. Vous savez que je suis parti en bateau depuis quelques jours. Je m’amuse en faisant du kayak je nage bien, au revoir et à bientôt !!!